Archive for the ‘Communiqué de presse’ Category

Communiqué de presse de SOS Éducation

18 avril 2011

Les 166 000 décrocheurs doivent d’abord apprendre à maîtriser le français

Luc de Chatel, lors de son intervention d'hier à Europe 1

Luc de Chatel, lors de son intervention d'hier à Europe 1

Le Ministre de l’Éducation a annoncé ce dimanche la mise en place d’un suivi personnalisé pour les décrocheurs.

La première aide à mettre en place pour ces jeunes est de leur permettre de maîtriser le français. Ces jeunes dans la majeure partie des cas vivent négativement l’école car ils ne maîtrisent ni la lecture, ni l’écriture. Cette situation les pénalise lourdement dans leur scolarité.

« Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas suivre, c’est qu’ils ne peuvent pas suivre. Ces jeunes décrochent parce qu’ils sont en situation d’échec scolaire depuis des années. Ils ne maîtrisent pas les bases et très vite ils s’ennuient à l’école car on ne leur a pas donné les moyens de pouvoir suivre » souligne Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.

Il est impératif, pour l’association et ses 80 000 membres, de donner à ces jeunes une nouvelle occasion de maîtriser la langue, en passant par un apprentissage reposant sur la méthode syllabique. Cette méthode utilisée dans les cabinets d’orthophonie quand la personne éprouve des difficultés, s’avère particulièrement efficace pour reprendre les bases.

Pour les membres de SOS Éducation, cette nouvelle préoccupation du Ministre doit impérativement s’accompagner d’un plan de prévention dans toutes les écoles. Cette prévention consiste à permettre à chaque enfant de six ans d’apprendre à lire et à écrire correctement pour lui donner les moyens par la suite de suivre une scolarité normale.

Le Ministre peut y arriver en imposant la méthode syllabique au CP. La Grande-Bretagne est en train de le faire et obtient des résultats qui dépassent ses espérances notamment auprès des populations les plus défavorisées.

Contact presse : Olivia Millioz – 01 45 81 22 67

Lancement de l’observatoire de la souffrance des profs

8 avril 2011

Il y a un an jour pour jour Luc Chatel, ministre de l’Éducation, lançait les États généraux de la sécurité à l’école (7 et 8 avril 2010).

Depuis un an, rien n’a été fait ni pour entendre, ni pour traiter les difficultés des professeurs qui sont en première ligne face aux violences à l’école. L’année scolaire 2010-2011 s’écoule comme les précédentes.

Devant cette absence de prise en compte du gouvernement, SOS Éducation a décidé de réagir en créant l’observatoire de la souffrance des professeurs.

SOS Éducation très impliquée sur le sujet de la violence à l’école, a reçu des centaines de témoignages. Ces professeurs racontent purement et simplement ce qu’ils vivent à l’école.

« Il est nécessaire de leur donner la parole, ce qu’ils vivent est trop grave pour être passé sous silence », demande Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.

« Ces professeurs qui nous envoient leur cris d’alerte ne le font pas que pour eux, ce n’est pas vrai, ils le font d’abord pour tous les enfants qui fréquentent ces classes difficiles », précise Olivia Millioz.

l’observatoire de la souffrance des professeurs propose à chacun de faire connaître directement à son député ce qui se passe dans ces classes, pour ces professeurs. Chaque électeur demande à son député de relayer l’information auprès du ministre pour qu’il entende enfin la souffrance de ces professeurs.

Des professeurs injuriés, menacés voire frappés par leurs élèves ne correspond pas aux valeurs que SOS Éducation porte et défend pour l’école. C’est pourquoi l’association a décidé de porter son action à travers un site qui demande à chacun de prendre ses responsabilités.

ebook gratuit téléchargeable sur le site de
l’observatoire de la souffrance des professeurs
.

Contact presse : Olivia Millioz – 01 45 81 22 67

Communiqué de presse de SOS Éducation

1 avril 2011

Renforcer la place des adultes dans l’école

Face aux violences à l’école, le Ministre avait annoncé qu’il renforcerait l’autorité des professeurs, le 26 août 2010. Il a depuis juin dernier un décret sur son bureau qui lui permettrait de le faire ; il ne le signe pas.

Face à cet immobilisme, SOS Éducation, association indépendante, représentant à la fois des parents et des professeurs, a décidé de s’impliquer.

L’association a lancé une pétition pour que le Ministre signe le décret qui permet de sanctionner la violence à l’école et qu’il le signe sans l’édulcorer.

La pétition est sur Internet depuis le mercredi 30 mars 20 heures et a déjà recueilli 18 000 19 000 signatures.

« Dans le débat qui s’ouvre à nouveau sur la question des violences à l’école, il est crucial de redonner leur place aux adultes, pour qu’ils puissent incarner positivement l’autorité et que cette autorité soit réelle et non contestée de toutes parts », souligne Olivia Millioz, porte-parole de l’association. « Les professeurs doivent avoir les moyens réglementaires de se faire respecter. C’est le meilleur soutien que l’on puisse leur apporter », ajoute-t-elle.

Ce décret prévoit que :

  • la sanction doit être automatique en cas de violences verbales ;
  • la sanction doit être automatique en cas de violences physiques ;
  • la sanction doit être automatique en cas de récidive de l’élève ;
  • les sanctions ne peuvent être effacées du dossier de l’élève au bout d’un an mais seulement au bout de deux ans.

Ce serait la première fois qu’un texte parlerait explicitement de « violences verbales ».

Contact : Olivia Millioz, 01.45.81.22.67.

[communiqué de presse] Les évaluations en CM2 sont une nécessité

17 janvier 2011

Les évaluations des CM2 débutent aujourd’hui dans nos écoles. Pour SOS Éducation, évaluer est crucial et pourrait servir au Ministre d’outil pour mettre en évidence les bonnes pratiques.

SOS Éducation se mobilise pour les maintenir, en fin d’année plutôt qu’à mi-parcours, les améliorer et qu’une utilisation intelligente en soit faite.

Pour l’association, rien n’a été fait pour changer fondamentalement les résultats dans nos écoles : 40% des élèves n’arrivent pas à la sortie du CM2 à lire, écrire et compter correctement. Le chiffre est connu, tous les rapports officiels le donnent et les témoignages des enseignants parus depuis 20 ans le corroborent.

« Alors surtout, arrêtons de jouer les autruches et regardons quelle utilisation peut être faite de ces évaluations », demande Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.

Pour SOS Éducation, ces évaluations sont une nécessité, l’inspection peut s’en emparer pour enquêter sur place dans les écoles qui obtiennent les meilleurs résultats, comme c’est le cas au Royaume-Uni.

Cette pratique d’enquête a permis Outre-Manche de lutter contre les idées reçues. Les écoles, qui, là-bas, obtiennent les meilleurs résultats, ne sont pas les plus huppées mais celles où les équipes sont les plus volontaires et les plus tenaces, là où les choix pédagogiques sont clairs et s’inscrivent dans un projet d’école.

Des écoles accueillant en majeure partie des enfants dont les parents ne parlent pas anglais à la maison, des écoles rurales aux populations très pauvres font partie de celles obtenant les meilleurs résultats. Mais leur point commun est que ces établissements n’hésitent pas à mettre en œuvre des pratiques qui ont fait leurs preuves, sans se soucier qu’elles soient jugées, par les experts, en vogue ou non.

En France, les évaluations peuvent être améliorées mais elles doivent surtout nous permettre de mettre en évidence les bonnes pratiques.

PISA 2009 : comment redresser la barre

7 décembre 2010

Combien d’enquêtes, d’expérimentations et autres seront nécessaires pour redresser la barre ?

Si nos enfants ne brillent pas dans les classements internationaux, c’est parce qu’ils n’ont pas appris à lire ni à écrire correctement.

Aujourd’hui, les faits sont là : 40 % des élèves ne savent pas lire et écrire correctement à l’entrée en sixième.

SOS Éducation lance une grande campagne en faveur de l’utilisation de la méthode syllabique dans toutes les écoles primaires.

Des études récentes menées au Royaume-Uni sur plus de sept années ont montré que les enfants qui utilisent la méthode syllabique maîtrisent mieux au bout du compte la lecture et l’écriture. Qu’attendons-nous pour nous en inspirer ?

Les parents et les professeurs, membres de SOS Éducation, demandent à l’ensemble de nos représentants politiques d’agir en faveur de la méthode syllabique.

C’est le moyen de redresser la barre en lecture et en écriture et d’obtenir que nos enfants sortent avec un bagage solide de l’école primaire, un bagage dont ils profiteront tout au long de leur vie.

Comment réagir à Pisa 2009 [communiqué de presse]

6 décembre 2010

Pour que tous nos enfants sachent lire et écrire
correctement à la sortie du primaire

À la veille des résultats de l’enquête PISA 2009 sur les compétences des élèves en lecture et en écriture, SOS Éducation lance un nouveau site pour promouvoir la méthode syllabique dans toutes nos écoles.


Êtes-vous sûr de la méthode de lecture de votre enfant ?

www.soseducation.com/methode-syllabique


« En France, on cherche toujours des causes compliquées face à un problème. Si nos enfants n’arrivent pas à lire correctement, c’est parce qu’ils ont mal appris, c’est parce que les méthodes de lecture utilisées ne sont pas les bonnes », souligne Olivia Millioz, représentante de SOS Éducation.

L’association, qui représente des parents et des professeurs, propose de donner un nouveau départ aux générations à venir et d’imposer la méthode syllabique dans toutes les classes de CP, preuves à l’appui.

La Grande-Bretagne a demandé il y a dix ans à un certain nombre d’écoles d’appliquer des méthodes 100 % syllabiques. Les résultats de ces expériences ont surpris les initiateurs de la réforme eux-mêmes. Les enfants, qui apprennent avec des méthodes syllabiques, maîtrisent mieux la lecture.

La Finlande, qui est dans le trio de tête de tous les classements internationaux, utilise exclusivement des méthodes syllabiques.

« Qu’attend-on en France pour prendre le même type de décisions… que l’on continue à chuter encore et encore dans les classements internationaux ? », demande Olivia Millioz.

Le site de SOS Éducation – http://www.soseducation.com/methode-syllabique – propose en plus à chaque citoyen d’interpeller son député pour qu’il soutienne une proposition de loi en faveur de la méthode syllabique.

En 2006, le ministre de l’Éducation, avait essayé d’imposer cette méthode par une circulaire, il n’a pas réussi.

« Si les écrits du ministre ne sont pas respectés, il faut trouver un autre moyen de proposer une réforme de bon sens, la représentation nationale en est un », propose SOS Éducation.

Une étude de l’INSEE de 2005 faisait mention de 3 millions d’illettrés en France et rappelait que plus de 80 % des personnes concernées par l’illettrisme parlaient français à la maison à l’âge de 5 ans ; c’est donc bien un problème de méthode et pas autre chose.

Le site de SOS Éducation en faveur de la méthode syllabique propose notamment un détecteur de méthode globale, une interface pour écrire directement à son député, une campagne d’affichage : « Platon, Jean de la Fontaine, Victor Hugo, Albert Einstein avaient appris à lire avec la méthode syllabique ».

Pour plus d’informations
SOS Éducation – 01.45.81.22.67.
http://www.soseducation.com/methode-syllabique
Contact presse : Olivia Millioz

Grève du 12 octobre : Non à l’instrumentalisation des lycéens [communiqué de presse]

12 octobre 2010

Paris, le 12 octobre 2010

SOS Éducation condamne la position des syndicats lycéens d’appeler à la grève ce jour et de tenter d’instrumentaliser les élèves, qui plus est, dans un débat qui n’a pas trait à l’école.

Certains jeunes gens mineurs battront ce jour le pavé plutôt que d’aller étudier. Il ne s’agit en aucun cas d’une action civique, comme certains le laissent entendre, mais d’une action politique, où les jeunes ne sont que les jouets d’activistes.

Dans ce contexte, il est important de rappeler que nos écoles ne doivent servir aucun parti, aucune centrale syndicale.

La responsabilité de chaque adulte est de préserver les siens, la responsabilité de la Nation est de préserver sa jeunesse et ne pas laisser certains la transformer en « chair à manif’ ».

Pour SOS Éducation, il est impératif que nos écoles redeviennent des lieux où la neutralité s’exerce, des lieux de formation intellectuelle et non de repérage et de formatage politique.

« Laissez notre jeunesse grandir, apprendre et user de son libre arbitre sans parti pris, ni a priori », c’est tout ce que les 80 000 membres de SOS Éducation demandent.

Sanctions à l’école : la position de SOS Éducation [communiqué de presse]

1 octobre 2010

Sanctions à l’école :
SOS Éducation encourage le ministre à épauler les professeurs

Le ministre de l’Éducation choisit enfin d’établir une échelle des sanctions à l’école et prévoit de sanctionner les violences verbales. Les 80 000 membres de SOS Éducation ne peuvent qu’encourager cette volonté de rétablir la discipline dans nos écoles et de refuser toutes les formes d’incivilités à l’intérieur de nos établissements.

Mais l’autorité ne se décrète pas, elle se joue tous les jours sur le terrain.

Aujourd’hui encore un professeur reste hors la loi s’il donne des lignes à faire à un élève au primaire ou s’il donne un zéro de conduite à un collégien !

Comment rester crédible pour un professeur quand, en cas d’exclusion définitive, l’élève continue à être envoyé dans un autre établissement, sans qu’il n’ait à démontrer sa volonté d’être réintégré à l’institution scolaire.

Nos écoles ne sont pas des lieux de gardiennage. On ne peut pas en rester à une opération de toilettage. Il faut des textes qui permettent d’épauler les professeurs au quotidien dans leur mission de transmission des savoirs et qui mettent les élèves face à leurs responsabilités en cas d’infractions graves.

Une grève de plus… pour rien (communiqué de presse)

6 septembre 2010

Collèges et lycées: une grève pour réclamer plus de moyens ne changera rien.

A l’heure où le système éducatif échoue de plus en plus dramatiquement à instruire correctement les élèves pour qu’ils s’en sortent, le SNES, syndicat d’enseignants présent dans les collèges et les lycées, appelle une fois de plus à la grève ce lundi 6 septembre 2010. Il est fort à parier que cette grève sera peu suivie. Parents et professeurs ont d’autres revendications que de réclamer toujours plus d’argent.

En effet, en cette rentrée des classes 2010/2011, c’est un appel de bon sens que parents et professeurs qui soutiennent SOS Éducation souhaitent lancer. Ils tiennent à rappeler que : aucune grève, aucune ligne budgétaire ne règlera les problèmes qui minent nos écoles en profondeur.

Nos collèges et nos lycées manquent avant tout de moyens réglementaires pour faire respecter la discipline dans les classes d’une part, et d’autre part de concentration des élèves sur le travail à fournir et les efforts à produire pour réussir.

Se centrer sur ces valeurs fondamentales, voilà un programme de base pour nos gouvernants et nos écoles pour la réussite de tous les élèves dans les années à venir. Il n’est besoin d’aucune grève pour l’appliquer mais de courage à tous les niveaux de la hiérarchie : du ministre aux professeurs en passant par les chefs d’établissements, les recteurs et les inspecteurs.

Autorité à l’école : communiqué de presse de SOS Éducation

26 août 2010

Autorité à l’école : les mesures annoncées ne sont pas assez fortes pour revenir à un juste équilibre

Le ministre de l’Éducation Luc Chatel a raison de vouloir sanctionner les violences verbales dans les écoles. Non seulement ces violences peuvent être en soi très graves pour les victimes, mais les tolérer, comme c’est le cas aujourd’hui, facilite le passage aux violences physiques.

Cependant, les membres de SOS Éducation attendent du ministre un discours beaucoup plus clair sur les moyens qu’il compte donner aux professeurs pour restaurer leur autorité.

L’association rappelle que la circulaire « Ségolène Royal » de 2000 a privé les professeurs de la plupart des moyens de se faire respecter :

– un grand nombre de punitions leur sont interdites, y compris celle aussi simple que les lignes d’écriture ;

– toutes leurs décisions peuvent être contestées par les élèves, qui peuvent se faire représenter par un avocat en conseil de discipline, et faire appel ;

– ils ne décident plus du redoublement.

Leur position est souvent intenable.

C’est donc une refonte en profondeur du Code de l’Éducation qui doit être programmée d’urgence.

« Insérer une charte dans le règlement intérieur », comme le propose le ministre, n’est pas suffisant.

Restreindre le recours aux exclusions n’est pas raisonnable. L’exclusion doit à tout prix rester une sanction possible.

Le vrai problème reste celui des exclusions définitives. Aujourd’hui quand un élève est exclu définitivement d’un établissement, c’est au recteur ou à l’inspecteur, de se préoccuper de lui trouver un nouvel établissement. La réintégration est automatique. Les élèves concernés ne sont pas mis devant les conséquences de leurs agissements.

SOS Éducation souligne qu’il existe un moyen simple de rendre les exclusions plus efficaces : demander aux élèves exclus d’accomplir eux-mêmes les démarches pour obtenir leur réintégration (lettre de motivation, entretien, engagement signé à ne pas récidiver).

129 députés de la Nation soutiennent déjà cette mesure, ainsi que l’ensemble des huit mesures contre la violence à l’école défendue par SOS Éducation et ses 130 000 parents et 50 000 professeurs sympathisants.