Archive for décembre 2010

L’effectif dans la classe n’est pas le problème

23 décembre 2010

La méthode utilisée par la maîtresse de ma fille est « Boule et Bill ». C’est principalement des photocopies qu’elle colle dans un grand cahier. Heureusement ma fille décomposait déjà bien et j’ai continué à lui faire décomposer les mots à apprendre, donc elle apprend bien malgré tout, et puis ça y est, la maîtresse fait enfin plus de syllabique (ouf!).

Nous avons eu moins de chance avec l’aînée il y a quelques années. Quand elle est rentrée au CP (avec 1 an d’avance car elle décomposait bien déjà) nous vivions en région parisienne et elle est tombée sur une maîtresse qui utilisait la méthode Mika… ça a été catastrophique, elle ne comprenait plus rien (ils ont attaqué l’année avec les mots « oiseau », « l’amie »… une horreur) et elle pleurait pour aller à l’école au bout d’une semaine (et la maîtresse trouvait ça normal ! Je cite quelques unes de ses aberrations, en vrac : « le CP est une année dure », « si les parents ne s’investissent pas les enfants n’apprendront pas à lire », « ils pleureront le lundi parce qu’il y a dictée et c’est normal », etc etc…) ; à Toussaint on l’a mise dans le privé avec du pur syllabique et elle a fini d’apprendre sans problème… malgré une classe de 36 élèves, alors que dans le public ils étaient 20 et ça ne marchait pas ! J’ai fait un courrier au ministère, à l’inspection… etc pour expliquer mon choix… Malheureusement je pense qu’on est pas sorti de cette fichue méthode. Ce qui est fou c’est que tout le monde sait que c’est une catastrophe et rien ne change (sauf dans le privé où ils ne font QUE du syllabique, et ils le mettent en avant); les parents concernés font du Bosher pour compenser et règlent ainsi le problème pour leur enfant, et tant pis pour les enfants moins suivis… bonjour l’égalité des chances!!! On se demande comment les parents d’origine étrangère sont censés faire?! Donc MERCI pour votre action sur ce sujet, d’autant que les associations de parents refusent de se mouiller là dessus au prétexte que les enseignants savent ce qu’ils font (mais ils font surtout ce qu’on leur a appris).

Cordialement

Une maman d’élève

 

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Un élève français sur cinq comprend mal ce qu’il lit

20 décembre 2010

Longtemps, des experts ont incriminé la « méthode globale » d’apprentissage de la lecture, basée sur une reconnaissance « photographique » des mots, voire des phrases. Une méthode que Gilles de Robien, alors ministre de l’éducation, avait définitivement enterrée en 2005.

« En réalité, personne n’a jamais vraiment mis en œuvre cette pratique, se souvient Joël Devoulon, secrétaire national du Sgen-CFDT. Aujourd’hui, la quasi-totalité des professeurs combinent des méthodes basées sur le déchiffrage des syllabes et d’autres qui s’appuient davantage sur le sens des mots et des phrases », note-t-il.

Tiré de La Croix.com

 

Pourquoi nos enfants ne savent plus lire

20 décembre 2010

Ancienne professeur de Sciences, intervenant depuis 37 ans comme bénévole dans un grand collège de Bordeaux auprès de jeunes de 6e, j’ai pu constater avec consternation que beaucoup de ces élèves sortent de cinq années de primaire sans savoir lire et écrire correctement.

J’ai eu deux enfants à qui j’ai appris à lire avec la méthode syllabique avant l’entrée au Cours Préparatoire, ne sachant pas avec quel genre de méthode on leur apprendrait à lire. Ils ont maintenant plus de 40 ans et sont tous deux ingénieurs en informatique. Ils n’ont jamais eu de problèmes en français. L’un d’eux a même instauré un cours de remise à niveau à la demande de ses collègues informaticiens !

J’ai par la suite aidé des jeunes qui avaient des difficultés en lecture et en écriture et j’ai pu constater que, souvent, les dégâts étaient irréparables.

Également, à sa demande, j’ai aidé un technicien de maintenance informatique de 43 ans qui avait de grosses difficultés pour rédiger ses rapports, ayant appris à lire avec la méthode globale.

Le pire, c’est que ces jeunes vont passer régulièrement dans les classes supérieures en traînant ce handicap. C’est ainsi qu’un de mes beaux-frères, capétien d’histoire et géographie, avait renoncé à corriger les fautes d’orthographe et de grammaire dans les copies du baccalauréat.

Mon grand-père, fils de petits paysans du Berry, élève de l’école publique à la fin du 19ème siècle, n’avait que son certificat d’études. Il est devenu chef d’entreprise et je peux vous assurer que les lettres que nous avons conservées de lui ne comportaient aucune faute d’orthographe ou de grammaire.

Pourquoi ce qui était possible il y a plus d’un siècle ne l’est plus maintenant ?

Geneviève NARDON
(licenciée d’enseignement en Sciences Naturelles)

 

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Super Pédago : Origine

17 décembre 2010

Les mauvais résultats des élèves français

11 décembre 2010

Le classement PISA 2009 est tombé. Réalisé par l’OCDE, il révèle des résultats mauvais pour la France notamment en lecture. Nos élèves sont loin derrière les élèves coréens, finlandais, belges ou polonais. Et ce n’est pas la première fois que cela nous arrive.

Depuis dix ans, rien ne s’arrange. Au contraire, l’enquête de cette année révèle qu’en France les inégalités se creusent : on a de plus en plus d’élèves qui éprouvent de très grandes difficultés à apprendre à lire à l’école.

Et pour cause, s’il y a une méthode qui ne réussit vraiment pas aux élèves les plus faibles, c’est la méthode globale et ses dérivés. Ces méthodes apprennent aux enfants à photographier des mots et non à les déchiffrer. Elles causent ravages et confusions, difficultés réelles face à la lecture et à l’écriture, en particulier à ceux qui ont du mal à apprendre et ont donc besoin d’être guidés et suivis pas à pas.

Mais en France, parler des méthodes est devenu un tabou. Personne n’ose aborder à nouveau la question. Le seul ministre de l’Éducation à s’y être frotté fut Gilles de Robien. Il osa en son temps (2006) publier une circulaire encourageant l’ensemble des enseignants à utiliser des méthodes syllabiques. Il fut aussitôt remis en question. Appliquer un pareil texte a été transformé en une atteinte à la liberté d’enseigner !

Mais ne nous y trompons pas, refuser d’aborder la question des méthodes a des conséquences graves.

Des centaines de milliers de jeunes sortent du système scolaire sans savoir lire ni écrire correctement. 15 % le quittent en étant totalement illettrés. C’est énorme.

Notre responsabilité est là. Les dernières études en date sur la question des méthodes nous viennent du Royaume-Uni.

Dans ce pays qui connaît les mêmes problèmes que nous, on a osé en 2000 initier un programme demandant à certaines écoles d’utiliser des méthodes syllabiques. Nous disposons de sept années de recul sur les cohortes d’enfants, qui ont été suivies. Les résultats ont dépassé les espérances des initiateurs du projet. Parents, professeurs et élèves ont retrouvé leur fierté : la fierté d’avoir un enfant épanoui qui arrive à apprendre, la fierté de pouvoir enseigner en ayant des élèves qui retiennent, la fierté pour les élèves enfin de se sentir à l’aise quand ils ouvrent un livre.

Soit l’on regarde posément ce type d’études et leurs résultats qui mettent en plus en évidence que les enfants arrivent à apprendre correctement quel que soit le niveau socio-économique de leurs parents, soit on les enterre une nouvelle fois parce qu’elles sont jugées « pédagogiquement » incorrectes. Aucun spécialiste français ès éducation ne s’en est fait l’écho.

Jusqu’à quel niveau de dégradation de notre système scolaire continuerons-nous à jouer les autruches ?

Nos ministres de l’Éducation peuvent retrouver du crédit auprès des familles et des enseignants – tous ne souhaitent pas voir péricliter le système sans rien faire. Mais la condition nécessaire est de s’en tenir à ses choix et de ne pas baisser les bras dès que son voisin de bureau au ministère, par hasard syndiqué, hausse le ton. Une grande campagne en faveur de la méthode syllabique pourrait radicalement changer l’avenir de nos enfants et de nos élèves. Ces méthodes leur permettraient d’acquérir un bagage solide et suffisant dans la vie pour s’en sortir quoi qu’il arrive.

PISA 2009 : comment redresser la barre

7 décembre 2010

Combien d’enquêtes, d’expérimentations et autres seront nécessaires pour redresser la barre ?

Si nos enfants ne brillent pas dans les classements internationaux, c’est parce qu’ils n’ont pas appris à lire ni à écrire correctement.

Aujourd’hui, les faits sont là : 40 % des élèves ne savent pas lire et écrire correctement à l’entrée en sixième.

SOS Éducation lance une grande campagne en faveur de l’utilisation de la méthode syllabique dans toutes les écoles primaires.

Des études récentes menées au Royaume-Uni sur plus de sept années ont montré que les enfants qui utilisent la méthode syllabique maîtrisent mieux au bout du compte la lecture et l’écriture. Qu’attendons-nous pour nous en inspirer ?

Les parents et les professeurs, membres de SOS Éducation, demandent à l’ensemble de nos représentants politiques d’agir en faveur de la méthode syllabique.

C’est le moyen de redresser la barre en lecture et en écriture et d’obtenir que nos enfants sortent avec un bagage solide de l’école primaire, un bagage dont ils profiteront tout au long de leur vie.

Comment réagir à Pisa 2009 [communiqué de presse]

6 décembre 2010

Pour que tous nos enfants sachent lire et écrire
correctement à la sortie du primaire

À la veille des résultats de l’enquête PISA 2009 sur les compétences des élèves en lecture et en écriture, SOS Éducation lance un nouveau site pour promouvoir la méthode syllabique dans toutes nos écoles.


Êtes-vous sûr de la méthode de lecture de votre enfant ?

www.soseducation.com/methode-syllabique


« En France, on cherche toujours des causes compliquées face à un problème. Si nos enfants n’arrivent pas à lire correctement, c’est parce qu’ils ont mal appris, c’est parce que les méthodes de lecture utilisées ne sont pas les bonnes », souligne Olivia Millioz, représentante de SOS Éducation.

L’association, qui représente des parents et des professeurs, propose de donner un nouveau départ aux générations à venir et d’imposer la méthode syllabique dans toutes les classes de CP, preuves à l’appui.

La Grande-Bretagne a demandé il y a dix ans à un certain nombre d’écoles d’appliquer des méthodes 100 % syllabiques. Les résultats de ces expériences ont surpris les initiateurs de la réforme eux-mêmes. Les enfants, qui apprennent avec des méthodes syllabiques, maîtrisent mieux la lecture.

La Finlande, qui est dans le trio de tête de tous les classements internationaux, utilise exclusivement des méthodes syllabiques.

« Qu’attend-on en France pour prendre le même type de décisions… que l’on continue à chuter encore et encore dans les classements internationaux ? », demande Olivia Millioz.

Le site de SOS Éducation – http://www.soseducation.com/methode-syllabique – propose en plus à chaque citoyen d’interpeller son député pour qu’il soutienne une proposition de loi en faveur de la méthode syllabique.

En 2006, le ministre de l’Éducation, avait essayé d’imposer cette méthode par une circulaire, il n’a pas réussi.

« Si les écrits du ministre ne sont pas respectés, il faut trouver un autre moyen de proposer une réforme de bon sens, la représentation nationale en est un », propose SOS Éducation.

Une étude de l’INSEE de 2005 faisait mention de 3 millions d’illettrés en France et rappelait que plus de 80 % des personnes concernées par l’illettrisme parlaient français à la maison à l’âge de 5 ans ; c’est donc bien un problème de méthode et pas autre chose.

Le site de SOS Éducation en faveur de la méthode syllabique propose notamment un détecteur de méthode globale, une interface pour écrire directement à son député, une campagne d’affichage : « Platon, Jean de la Fontaine, Victor Hugo, Albert Einstein avaient appris à lire avec la méthode syllabique ».

Pour plus d’informations
SOS Éducation – 01.45.81.22.67.
http://www.soseducation.com/methode-syllabique
Contact presse : Olivia Millioz

Super Pédago cauchemarde

6 décembre 2010