Universités : l’UNEF plaide malgré elle pour le financement privé

« Selon l’UNEF, 29 universités continuent de réclamer des frais d’inscription indus », peut-on lire sur le site du Monde. En cause, les frais de scolarité supplémentaires demandés par certaines universités aux étudiants, le plus souvent pour financer des formations coûteuses, pour lesquelles la dotation étatique n’est pas suffisante.

Le supplément, réduit dans la plupart des cas, peut parfois atteindre plusieurs milliers d’euros, comme à Grenoble-II. Le premier syndicat étudiant a beau jeu de dénoncer les universités « hors la loi » : la loi ne permet pas, pour l’heure, que les universités fassent véritablement appel au financement privé.

Or, celui-ci serait nécessaire pour que les formations à vocation professionnelle des universités puissent faire jeu égal avec les écoles privées, comme le rappelle l’un des vice-présidents de Grenoble-II, Alain Fernex. Cela est notamment vrai pour les instituts d’administration des entreprises (IAE), en concurrence avec les écoles de commerce privées.

Demander toujours plus de financements publics, tout en refusant obstinément la sélection, comme le fait l’UNEF, n’est pas raisonnable : l’état des finances publiques ne permet pas ce luxe. Une réelle ouverture au financement des universités par le privé, couplée à une introduction de la sélection à l’entrée, permettrait déjà de résoudre une partie du problème.

Au-delà, on peut aussi considérer qu’un étudiant sera d’autant plus motivé à travailler à l’Université que lui, ou sa famille, auront dû s’acquitter de frais d’inscription élevés, sans être exorbitants.

Roman Bernard

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39 Réponses to “Universités : l’UNEF plaide malgré elle pour le financement privé”

  1. lrbabe Says:

    Oh le beau solipsisme que voilà !
    J’adore le dernier paragraphe, mais je me permet de douter sur la possibilité que l’Unef vous suive dans votre bêtise.

  2. Marc Says:

    bonjour

    votre suggestion pour des frais d’inscription modérés se défend en principe.
    Mais lisez le Guardian (ou « The Independent », si vous avez des doutes). Les frais de scolarité, initialement « modérés », explosent en Angleterre (je dis bien Angleterre, car en Ecosse ils sont restés nuls). Les salaires des équipes de direction ont très fortement augmenté. La demande de frais d’inscription modérés ne tient pas la route, car elle est généralement faite par des personnes qui souhaitent, mais taisent, qu’ils veulent faire de l’éducation un marché de prestation de service. Je suis dans suffisamment d’instances, ai travaillé dans le privé, à l’étranger,… pour me faire un avis.

    Votre texte mélange, dans une même phrase, la sélection et le financement. Or, la question peuvent être assez orthogonales. Un procédé bien connu est de commencer la phrase par « sélection » (à laquelle disons 70% de la population serait favorable) et la finir par « frais d’inscription » (seulement 30% des gens sont favorable). De cette manière, l’opinion, ça se travaille…

    Marc G.
    Professeur des universités

    • soseducation Says:

      Votre texte mélange, dans une même phrase, la sélection et le financement.

      En effet, car nous pensons qu’il convient d’aborder ces deux questions de front…

  3. Marc Says:

    Aborder ces deux questions de front, c’est une chose, les mélanger, ça en est une autre. Les écoles d’ingénieur publiques et IUT sont des établissements sélectifs mais à frais d’inscriptions modestes, et c’est un système qui marche (et la plupart des écoles d’ingénieur publiques ne vivent pas du tout dans le luxe).

    Par ailleurs, quant à la motivation des étudiants qui augmentent, les expériences étrangères (Nouvelle-Zélande, Angleterre) suggèrent aussi le développement d’un comportement de « client », qui porte préjudice à la relation étudiant-enseignant et fait baisser le niveau…

    Dans la perspective d’augmentation des frais d’inscription, êtes-vous plutôt favorable à un prélèvement a posteriori et progressif sur salaire, ou un montant uniquement lié aux « frais de scolarité » (avec un coût par module suivi) ?

    • soseducation Says:

      Je ne vois pas en quoi nous les mélangeons. Nous pensons que la sélection et le relèvement des frais d’inscription (« sans être exorbitants ») sont tous deux nécessaires. Quant à la solution choisie, on peut aussi prendre modèle sur le système de bourses nord-américain : les frais d’inscription sont certes très élevés, mais les étudiants étant talentueux, méritants, et/ou issus de familles modestes, peuvent bénéficier de bourses qui ramènent les frais de scolarité à des montants très raisonnables. En outre, les campus sont de véritables villes, où il est possible aux étudiants de prendre un emploi à temps partiel sans négliger leurs études…

  4. Marc Says:

    considérons votre proposition de bourses à l’américaine : quel intérêt ai-je à travailler plus pour gagner plus, si cela induit des frais de scolarité plus élevés pour mes enfants ? Les bourses en question ne sont-elles pas de l’ « argent public », dont votre article dit qu’il n’y en a plus guère ? Un couple où chacun gagne le smic devrait-il payer les frais de scolarité pour ses enfants ?
    Ne pensez-vous pas que les entreprises, qui sont bénéficiaires des étudiants formés, doivent aussi participer au financement de l’enseignement supérieur (et pas de manière « optionnelle et volontaire », mais par l’impôt, comme elles le font en France actuellement ?). Finalement, ne proposez vous pas un transfert du financement d’une situation hybride ménages/entreprises vers les ménages ? Les entreprises augmenteront les salaires en conséquence, direz-vous peut-être… comme les restaurateurs baissent leurs prix avec la TVA réduite…

    • SOS Éducation Says:

      Les bourses en question ne sont-elles pas de l’ “argent public”

      Pas forcément. Il peut s’agir de financements des entreprises. En outre, ces bourses peuvent être financées par les frais de scolarité : les bourses seraient ainsi un «bonus» pour les étudiants les plus talentueux,travailleurs et méritants.

      Ne pensez-vous pas que les entreprises, qui sont bénéficiaires des étudiants formés, doivent aussi participer au financement de l’enseignement supérieur (et pas de manière “optionnelle et volontaire”

      Si une entreprise participe au financement de l’université, cela doit être de manière optionnelle et volontaire, puisqu’elle doit y trouver un intérêt. Or, rappelez-vous, les entreprises bénéficient de la formation des étudiants. Dès lors, pourquoi ne financeraient-elles pas volontairement cette formation, et dans leur intérêt bien compris ? Volontariat et intérêt convergent en la matière.

  5. Marc Says:

    autre question : par quels moyens proposez vous de vous assurer que les frais « pas exorbitants » le restent ? (je ne parle pas des chartes et autres foutaises)

    En GB, en quelques années les frais introduits par Blair ont triplé, de 1000 à 3000 euros/an, puis vont retripler à la faveur de la future victoire des conservateurs. Les prêts gratuits vont devenir des prêts du marché.

    • soseducation Says:

      Comme disait Frédéric Bastiat, il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. Ce que l’on voit, ici, c’est que les frais de scolarité ont triplé au Royaume-Uni. Ce que l’on verra, dites-vous, c’est qu’ils vont retripler. Et ce que l’on ne voit pas, c’est que si ces frais de scolarité ont été triplés, c’est que les impôts destinés à financer les universités ont été réduits, et/ou que la somme attribuée à chaque étudiant a augmenté. Dans le premier cas, le contribuable britannique, écrasé d’impôts, contrairement à ce que croient les Français qui s’imaginent être les seuls à souffrir de l’État-« Providence », a été soulagé. Dans le second, la qualité des études a augmenté. Dans un cas comme dans l’autre,ce sont de fort réjouissantes nouvelles.

  6. Marc Says:

    merci de votre promptes réponses.
    Quelle proportion d’étudiants pourrait bénéficier des bourses que vous évoquez ? A quelle masse financière globale évaluez-vous les « dons » des entreprises correspondants ?

    Quant à la qualité des études qui a augmenté…en ce moment des universités britanniques proposent de réduire la licence à 2 ans, par souci d’économie. Les volumes horaires hebdomadaires enseignés sont plutôt à la baisse.

    En matière de collaboration entre université et entreprises, actuellement c’est l’Etat qui subventionne massivement les entreprises, par le biais de projets ANR, FUI, OSEO, CIFRE, pôles de compétitivité etc… et non les entreprises qui subventionnent les universités. N’est-ce pas ? Je suis impliqué dans tous ces types de projets, je collabore avec de nombreuses entreprises de technologies innovantes, j’ai été responsable R&D dans une multinationale, et j’en tire une vision assez pessimiste quant à la masse d’argent que les entreprises mettraient volontairement sur la table.

    Il est par exemple difficile de monter des filières par apprentissage auxquelles les entreprises doivent mettre la main à la poche, car les entreprises préfèrent avoir des diplômés qui ne leur ont rien coûté, et les instances publiques d’évaluation des formations assurent déjà le pilotage des contenus pédagogiques. Des « conseils de perfectionnements » existent, qui sont composés à moitié de personnes extérieures à l’entreprises, pour donner du feedback contraignant aux établissements.

    • SOS Éducation Says:

      actuellement c’est l’Etat qui subventionne massivement les entreprises, par le biais de projets ANR, FUI, OSEO, CIFRE, pôles de compétitivité etc…

      Mais c’est bien cela le problème! Comment des entreprises pourraient-elles bien… entreprendre, si elles sont réduites au statut de chasseuses de subventions ? Le court-termisme des entreprises, qui préfèrent disposer de diplômés gratuits plutôt que de les former, n’est-il pas aussi dû à leur irresponsabilité subie… ?

      • Marc Says:

        Elles ne sont pas réduites à cela, pour les grosses boites c’est simplement l’effet d’aubaine. L’Etat subventionne largement la R&D, en contrepartie contractuelle de maintien de l’emploi en France. On peut voir cela comme du soutien contournant Bruxelles (tous les pays le font) ou du chantage à la fermeture de la R&D. Bref, on est très loin d’avoir des entreprises qui subventionneraient l’université.

        Les entreprises ne formeront pas non plus les jeunes diplômés, mais le recueil et la prise en compte de leur avis sont utiles à la définition des formations. Il faut néanmoins former 1) pour le moyen-terme, pas pour le premier stage, pas pour une entreprise particulière, mais des types de métiers dont l’avenir est analysé. Le point clé me semble être plutôt que les formations ne soient pas trop guidées par les hobbies de recherche des enseignants-chercheurs locaux. Etrangement, aux Etat-Unis beaucoup d’enseignements de master sont très guidés par les hobbies de recherche locaux, et pourtant ça marche…

  7. Marc Says:

    Vous suggérez de financer les frais de scolarité de certains étudiants par les frais d’autres. Pourquoi pas plutôt l’impôt progressif sur le revenu, finalement ? Pourquoi l’impôt est-il toujours « accablant » alors que les frais de scolarité ne le seraient pas ? +t un endettement massif qui soit coûte cher à l’Etat en prêts gratuits, soit engraisse les banques en prêts du marché, et elles sont demandeuses !)

    • SOS Éducation Says:

      Pourquoi pas plutôt l’impôt progressif sur le revenu, finalement ?

      Parce que l’impôt sur le revenu ne prend en compte que la richesse/pauvreté des contribuables, quand un système de bourses prendrait en compte leur talent, leur travail, leur mérite. C’est quand même beaucoup plus équitable, me semble-t-il…

  8. Marc Says:

    comment évalue t-on le mérite d’un étudiant de première année ? Sur ses années de lycée ?

    Et pour le financement par les entreprises (question plus haut) ?

    Merci.

  9. Marc Says:

    Donc sur ses années de lycée. Or, il y a déjà une corrélation nettement positive entre les revenus des parents et les résultats au lycée…

    Un enfant dont les parents gagnent chacun le SMIC devrait-il payer des frais d’inscription significatifs ?

    Dons des entreprises par appels d’offres ? Pour mettre les entreprises en concurrence pour avoir la possibilité de donner ? On peut imaginer un système comme la taxe d’apprentissage, où l’entreprise est obligée de donner mais peut choisir l’établissement destinataire (celui où travaille le beau-frère du PDG, par exemple), mais sinon je ne comprends pas bien…

    • SOS Éducation Says:

      Un enfant dont les parents gagnent chacun le SMIC devrait-il payer des frais d’inscription significatifs ?

      Si cet enfant réussit à passer la sélection d’une formation supérieure dont les frais de scolarité seraient corrigés par un système de bourses, le coût des études, pour être significatif, ne serait pas rédhibitoire.

  10. Marc Says:

    désolé je n’avais pas vu une des réponse plus haut sur les entreprises.

  11. Marc Says:

    ci-dessous le Times du 24 juillet sur les bourses pour l’enseignement supérieur. En résumé, on augmente les frais, on promet des bourses, finalement on ne donne pasles bourses promises. Comme toujours, la politique de droite, une fois désherbée la communication, c’est assez prévisible et fait pour les riches.

    Poor students face grant shortfall as university tuition fees go up
    University and student leaders have accused the Government of reneging on a promise of full bursaries for the poorest students.
    University leaders say that students on maximum grants will be left worse off because universities are no longer required to make up the difference between grants and the cost of fees.

    • SOS Éducation Says:

      Politique de droite ? À ma connaissance, ce sont pourtant les travaillistes qui sont au pouvoir. Cela dit,il est vrai que le gouvernement se doit de tenir ses engagements. Pour revenir au cas français, j’attire votre attention sur le fait qu’en instaurant la sélection à l’entrée de l’Université, le montant des bourses allouées, à pression fiscale égale,augmenterait. Ce serait déjà bien.

  12. Marc Says:

    Oui, travaillistes qui sont en déconfiture électorale car ils ont mené une politique à l’opposé des souhaits de leur électorat. Le gouvernement ne tient en aucun cas ses engagements, puisqu’il avait promis juste avant les élections de ne pas instaurer de frais d’inscription, et qu’il l’a fait dès le lendemain.

    Instaurer une sélection à l’entrée des universités ? Pourquoi pas, mais… à votre avis, quelle proportion d’une classe d’âge doit faire des études supérieures ?
    Pour sélectionner, encore faut-il avoir plus de candidats que de places.

    La tendance des pays à forts frais de scolarité est d’encourager les étudiants à s’inscrire à l’université locale et à les dispenser des frais, en conséquence…

  13. Marc Says:

    >en instaurant la sélection à l’entrée de l’Université, le montant des bourses >allouées, à pression fiscale égale,augmenterait.

    1) Vous suggériez que les étudiants « riches » paient pour les étudiants « pauvres ». La réduction du nombre de places réduit autant le nombre de « riches » que de « pauvres » dont ça ne fait pas monter le nombre de bourses.

    2) Votre proposition est-elle de réduire le nombre d’étudiants en France ?

    • SOS Éducation Says:

      1) Je parlais des pauvres méritants, i.e. ceux qui méritent d’être soutenus.
      2) Dans les formations sans débouchés professionnels, oui, assurément…

      • Marc Says:

        1) Donc un bachelier de parents smicards qui aurait 12,5/20 (juste sous le seuil du « méritant » ) devrait étudier au même tarif qu’un enfant de chirurgien ?

        2) Que pensez-vous de l’utilité de la recherche en sociologie ?

        3) Quel chiffre pouvez-vous proposer comme objectif pour une classe d’âge obtenant la licence ?

        merci de votre temps.

        • SOS Éducation Says:

          1) Pourquoi le mérite devrait-il être fixé au-dessus d’un seuil ?
          2) Je pense que la recherche en sociologie est très utile, sous réserve qu’elle ne soit pas subvertie par l’idéologie marxiste. Et que l’on fasse, à côté de Bourdieu, une place à Boudon…
          3) Vous aurez compris que je suis de sensibilité libérale, et donc que je ne suis pas « constructiviste ». Je ne peux pas proposer de « chiffre » comme « objectif ». Je trouve cette idée, d’ailleurs, de vouloir amener telle proportion d’une génération à un diplôme parfaitement absurde. Laissons les étudiants et les universités arriver au chiffre de leur choix !

  14. Marc Says:

    1) Parce qu’il faut bien des critères objectifs et mesurables, c’est dans l’air du temps… ou alors, on peut faire un système progressif, c’est une nuance technique.

    2) Comment vous assurez-vous de travaux et de recrutements de chercheurs conformes à vos canons ?

    3) Je comprends donc que l’enseignement supérieur relève de la prestation de service commercial

    4) Pensez-vous qu’il faut supprimer la déduction fiscale pour les cours faite par les boites genre acadomia ?

    • SOS Éducation Says:

      1) Des critères objectifs et mesurables ? Moi, je préfère les critères définis par chaque établissement, dans la transparence évidemment : dossiers, concours, examens d’entrée, etc. C’est subjectif, mais au moins, ça ne prétend pas à l’« objectivité », qui n’existe pas. C’est plus honnête, non ?
      2) En garantissant le caractère polycentrique et pluraliste de l’Université, i.e. en laissant les équipes pédagogiques véritablement libres de leurs choix…
      3) Pas forcément, il peut également s’agir de fondations, à but non lucratif.
      4) Non, puisque ces boîtes existent en raison des failles de l’école publique.

  15. Marc Says:

    1) Ils peuvent être mesurables par établissement…mais revenons à la question initiale : un bachelier de parents smicards qui aurait un dossier scolaire de qualité Q1 devrait étudier au même tarif qu’un enfant de chirurgien avec un dossier de qualité Q2 ? Si Q1=Q2, l’établissement a intérêt économique I à recruter l’étudiant solvable. Si Q1=Q2+DQ (DQ petit), l’établissement va devoir arbitrer entre la qualité scolaire du candidat et son intérêt économique. Non ?

    2) Ceci ne garantira en rien qu’ils soient lecteurs du fig mag et de valeurs actuelles. La liberté locale de recrutement dont j’ai été témoin et acteur a plutôt recruté des lecteurs d’alternatives économiques…

    3) Dans quelles proportions entrevoyez vous les poids respectifs des fondations et des établissements à but lucratif ?

    4) Pas d’accord, les failles de l’école publique sont pour bonne partie extérieures à l’école publique (je suivrai Marcel Gauchet en la matière). Ces établissements ne sont que des intermédiaires qui prélèvent une somme mirobolante sur le sueur de travailleurs souvent précaires (souvent qui ont loupé le capes…)

    • SOS Éducation Says:

      1) La solvabilité ne concerne pas (directement) l’établissement, mais la banque. Je vous signale que les prêts des banques aux étudiants existent déjà,et ça marche…
      2) Il ne s’agit pas de recruter des lecteurs du Figaro ou de Valeurs actuelles, mais des hommes libres. Un système pluraliste et polycentrique est plus à même d’y parvenir. Toutefois, pour que le pluralisme fonctionne vraiment, il faut qu’il soit assuré à chaque niveau, et non seulement en aval du système…
      3) Réponse de libéral : dans la proportion qui aura résulté du libre jeu du marché.
      4) Oui, « les failles de l’école publique sont pour bonne partie [c’est moi qui souligne] extérieures à l’école publique ». Voilà pourquoi il faut sanctuariser l’école, au lieu de l’ouvrir à tous les vents de la société. Mais ces failles sont aussi endogènes. Acadomia n’en est qu’un symptôme.

  16. Marc Says:

    1) Je me suis mal expliqué: il est plus intéressant financièrement de recruter le maximum d’étudiants qui peuvent payer le plein tarif, pour éviter les perequation suggérée plus haut.

    2) Il s’agit d’éviter de recruter des marxistes, si j’ai bien compris plus haut, il faut donc se donner les moyens pour cela

    4) Oui, et notamment un vent malodorant : celui du pouvoir de l’argent !

    Bonne soirée.

    • SOS Éducation Says:

      1) Non, puisqu’au final, l’établissement toucherait le même montant par étudiant…
      2) Il s’agit déjà de laisser les universités recruter qui elles veulent : c’est suffisant.

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